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Besoin de toi, envie de rien

Cher lecteur avisé, aujourd’hui on se demande si amour et besoin forment un ménage enchanteur ou si leur combinaison tourne plutôt au manège enchanté.

Avant d’attaquer les solutions, demandons-nous quel est le problème. Le problème réside d’une part, dans la discordance entre besoin et réalité et d’autre part, dans le choix du pourvoyeur.

Tout d’abord, on ne peut commencer à envisager d’être pleinement heureux que lorsque nos besoins de base sont remplis. Lorsque l’on n’arrive pas en fin de mois, on se demande rarement si l’on arrivera enfin à être soi. L’empressement au questionnement intime est un  luxe que les pauvres et oppressés ne peuvent pas se permettre. 

Ami lecteur, je t’invite donc à te nourrir à ta faim, à dormir suffisamment, à être en bonne santé et à ne pas crouler sous les bombes avant de poursuivre ta lecture (et si tu me lis, je t’envoins gentiment à suivre un cours de gestion de priorités parce que tu as surement mieux à faire.)

Admettons donc que nous passions à la vitesse supérieure du besoin pour riches et malheureux comme toi et moi (les autres nous ayant quitté à ce stade). Donc entre gens de bonne compagnie nous possédons tous de jolis besoins très chics tels que la reconnaissance, l’appartenance, l’accomplissement toussa toussa. Et bien sûr, nous ne sommes pas heureux parce que ceux-ci ne sont pas remplis sinon on ne serait pas là). Problemo uno.

Et bien entendu, que fait-on quand un besoin n’est pas rempli dans notre société occidentale? On externalise la production d’objets de remplissage soit en s’achetant une porche, une villa, une tablette de chocolat ou un rail de coke soit en s’offrant un couple. Problemo dos.  Afin de ne pas plomber l’économie en vous interdisant le recours au marchés de la débauche et de la drogue, attardons sur la seconde option. 

Le problème du recours au couple pour l’assouvissement des besoins persos porte le nom latent de l’attente (je t’épargne une élaboration à la « Juste Leblanc » mais sache que je me retiens.) Et l’attente, c’est la différence entre l’image que Monsieur ou Madame Untel.le se fait d’un.e partenaire et sa réalité. Et c’est là, la que ça foire car on s’attend à ce que notre blonde aux gros seins escomptée nous apporte nos pantoufles à notre arrivée remplissant ainsi notre besoin d’attention alors que l’on obtient un buveur de bière accro au cricket (c’est plus rare mais ça existe) qui ne remplit que son propre goût pour le sport extrême(mement chiant (désolée)).

Euréka, la solution est donc toute trouvée! Ne pas avoir de couple? Mais naaan, ne pas avoir d’attentes, voyons. Ne pas avoir d’attente est le meilleur moyen de ne pas être déçu (plagiat alert, ça vient sûrement de quelqu’un d’autre. je t’invite à googler toi-même, là j’ai pas le temps, j’écris un post). Et quand notre fournisseur est indisponible, qu’est-ce qu’on fait? Et ben, on se démerde tout seul (c’est triste mais c’est comme ça). Et donc qui c’est qui doit remplir tes petits besoins? Et ben c’est toi-même!

Passons donc à la seconde de phase de la résolution. Vu que l’on connaît maintenant le coupable, cherchons le mobile. Pourquoi on a des besoins? Parce qu’il y a différence entre perception et réalité (voir infra). Il nous faudra donc réduire la différence pour faire coller les deux au mieux. A ce stade, deux méthodes existent et se complètent. Travailler un, sur ta perception pour la rendre réaliste et deux, sur tes comportements pour les rendre plus proches de tes prétentions. 

Sur ce, cher ami lecteur, je viens de me rendre compte qu’après 12.000 mauvais caractères, je décris simplement le fonctionnement d’une TCC (Google est toujours ton ami).

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Cette entrée a été publiée le décembre 8, 2022 par dans Uncategorized.